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samedi 29 octobre 2016

Fidji du 17 au 24 octobre (10 heures de plus qu'en France)



Notre étape fidjienne répondait à un double objectif : tout d'abord, nous poser une semaine au milieu de notre périple avant de parcourir la Nouvelle-Zélande en camping-car, mais aussi découvrir le Real Fidji (comme l'appellent les locaux), à savoir la vraie vie des Fidjiens dont la gentillesse est mondialement réputée.
Nous restons donc une semaine sur l'île principale de Viti Levu qui compte 3/4 de la population des Fidji, constituées de plus de 300 îles dont seulement 100 habitées.
Nous posons nos valises pour 8 nuits (un record !) au Sheraton de Denaurau Island, à Nadi, sur la côte sèche et touristique de Viti Levu, d'où nous rayonnerons pour découvrir l'île.
Dès notre atterrissage, nous sommes accueillis au son de "Bula" (prononcez "Mbuuulaaaa"), qui signifie "Bonjour", "Bienvenue" mais aussi "A tes souhaits". Littéralement, "Bula" est le mot "vie".

Nous profitons du mode resort, au rythme des plongeons dans la piscine, des cocktails, du kids club, agrémenté d'activités locales comme le touch rugby sur la plage ou la course de bernard-l'ermite (Charity Crab Race, que nous remportons grâce à notre "crabe" Serge Blanco).









 
 




Nous partons à la découverte de l'île, en commençant par le village traditionnel de Navala situé au fond d'une vallée isolée dans le bush, composé uniquement de bure (huttes traditionnelles en bois et palme) et vivant encore sans électricité (elle arrive pour Noël !). On trouve un chauffeur et on file sur Navala, non sans avoir préalablement dégoté un sevusevu (cadeau à remettre au chef du village dès que l'on rentre dans son fief) au marché de Ba que nous visitons au passage.
 
 






Concrètement, le sevusevu est un fagot de racines de kava permettant de concocter la boisson éponyme qui est le breuvage "sacré" ici (nous y reviendrons plus tard) : c'est Pauline qui a la lourde charge de le remettre !


L'arrivée sur le village nous fait déjà forte impression.

 


Notre guide local, Maureen, nous fait ensuite découvrir son village, ses us et coutumes, et, en particulier, le tryptique école-église-terrain de rugby. Ici, les 800 habitants vivent uniquement de culture et d'élevage qu'ils consomment pour partie et qu'ils vendent, pour le reste, au marché de Ba situé à 1h30 de piste.
 

 



Dans le bure du chef du village

 Au loin, le premier poteau électrique de village




 


Sur le chemin du retour, nous faisons un stop au Sleeping Giant Garden, un paisible jardin tropical regroupant des centaines des variétés d'orchidées.


 



Nous en profitons pour faire une petite séance-photos (dont la désormais traditionnelle photo du "tronc d'arbre").









 
Autre arrêt sur le chemin : le superbe temple hindou de Sri Siva Subramaniya, le plus grand de l'Hémisphère Sud. Nous en profitons pour faire un petit cours sur le polythéisme hindou : Ganesh, Shiva ... et leurs potes les monstres !


Le lendemain, partie de pêche en mer pour Pauline et Pierre-Yves dans les îles Mamanucas. Malheureusement, pas de grosse prise à notre actif : les marlins et les mahi mahi n'étaient pas de sortie. Nous terminons donc notre virée par un arrêt sur le récif pendant lequel Pauline sort un magnifique potato rockcod (mérou patate).


Après avoir visité le nord de l'île, nous partons pour le sud et la Coral Coast, direction la Navua River que nous remonterons en bateau à moteur puis que nous descendrons en bilibili (raft traditionnel en bambou) pour aller découvrir de très belles chutes qu'un autre village traditionnel.
 





 




 



Ca nous rappelle la piscine thermale de Salies !
 



 

Etre Français et rugbyman aide à se faire des amis aux Fidji car les Français sont plus respectueux que les Australiens (nombreux dans le coin !) et beaucoup de Fidjiens ont émigré dans le Top 14 (chaque gars du bureau des sports de l'hôtel a un copain, un cousin, ... qui joue dans notre beau championnat).
C'est ainsi que nous sommes invités par Tui, qui travaille à l'hôtel, à passer une soirée chez lui pour découvrir ce qu'il appelle le Real Fidji. Nous passons une très belle soirée en compagnie de Tui et de sa femme Lydia, pendant laquelle nous dégustons un excellent curry de poulet et, surtout, nous buvons le kava, rituel "sacré" chez les Fidjiens.
Le kava se prépare avec de la poudre de racines de kava (plante de la famille du poivrier), malaxée dans un chiffon dans de l'eau fraîche.
La préparation s'accompagne d'un cérémonial, la dégustation également : nous nous y plions volontiers !
Le goût n'est pas fameux (c'est assez terreux !) mais c'est un vrai moment de partage et d'imprégnation de la culture fidjienne !
Clémence et Isabelle y ont goûté, Pierre-Yves a terminé la bassine tout en discutant rugby pendant des heures avec Tui et son cousin, joueur de la province de Suva, qui rêve de venir jouer en France.


Le lendemain, nous partons pour une journée de croisière sur un vieux gréement au large de Nadi avec, pour destination, l'îlot paradisiaque de Tivua.













Pour notre dernier jour aux Fidji, Pauline, Eugénie et Pierre-Yves s'éclatent au Bula Park ...


En haut du toboggan, les 2 petites cascadeuses juste avant de s'élancer !
 

... pendant que Clémence et Isabelle sirotent des cocktails.


Ainsi se termine notre parenthèse enchantée aux Fidji : du soleil, une nature préservée, des sourires, des "Bula", du rugby un peu partout, de beaux échanges avec les locaux ... et des batteries rechargées à bloc pour partir à la découverte de la Nouvelle-Zélande !