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mardi 6 septembre 2016

Polynésie française du 5 au 25 septembre (12 heures de moins qu'en France)






Tahiti (du lundi 5 au jeudi 8 septembre) :
Après une courte nuit dans l’avion en provenance de Los Angeles, nous atterrissons à Papeete à 5h du matin et sommes accueillis au son du ukulélé. Après une courte visite du centre-ville de Papeete (qui n’a rien d’exceptionnel), nous profitons de la belle piscine de notre hôtel proche de Papeete (sur Tahiti Nui) avant notre virée dans la « Presqu’île » (Tahiti Iti) comme l’appellent les Tahitiens.

 
 


Sur le chemin de Tahiti Iti, nous visitons le Musée de Tahiti et des Îles à Punaauia grâce auquel nous en apprenons beaucoup sur l'histoire de la Polynésie.
Nous passons ensuite 2 jours dans une villa au bord du lagon à Toahotu, à l'entrée de la Presqu'île, où les journées s'écoulent paisiblement entre bronzette, snorkeling, kayak et poisson cru à la tahitienne. Le temps est mitigé mais nous pouvons découvrir la partie sauvage de Tahiti avec des vallées verdoyantes (certains endroits rappelant même la Normandie avec ses vaches et ses prairies) et des montages à -pic ne laissant que quelques dizaines de mètres le long du littoral pour les habitations, et apercevoir de (très) loin la mythique vague de Teahupoo (les amateurs de surf sauront de quoi il en retourne !).
 


 



 
Et nous commençons à avoir affaire à notre principal ennemi pour les 3 semaines à venir (et sans doute pour tout le voyage) : les moustiques !!!
Nous commençons également, pour de bon, l’année scolaire en mode école buissonnière.
 
Moorea (vendredi 9 et samedi 10 septembre) :


 

Moorea est la petite sœur de Tahiti située à 30 minutes de ferry seulement. La traversée est tranquille (pas de mal de mer à déplorer !) et nous offre de magnifiques panoramas de Tahiti et de Moorea, en particulier l’arrivée sur le lagon de Moorea et ses variations de bleu.
 


Nous nous installons pour 2 jours dans le Nord-Ouest de l’ile (en face des 2 principaux motu (ilots)) pendant lesquels nous nageons avec les raies pastenague (sting rays), les requins pointe noire et les baleines à bosse venant de l’Antarctique pour se reproduire puis mettre bas (12 mois plus tard).




 




 
Nous avons en particulier a chance d’assister, dans l’eau (en snorkeling), à une parade amoureuse entre 2 baleines à bosse (des spécimens de 16 mètres et 60 tonnes) : nous sommes à, seulement, une dizaine de mètres d’elles … on se prend pour le commandant Cousteau !




L’île est très montagneuse et les points de vue depuis la montagne sur les baies de Cook et d’Opunohu nous font comprendre pourquoi les premiers explorateurs (Cook, Bougainville, …) ont cru découvrir le paradis terrestre en arrivant en Polynésie.

 


Huahine (du dimanche 11 au mardi 13 septembre) :


Après les Iles du Vent, place aux Iles sous le Vent : nous commençons par l’île la plus sauvage, Huahine, que nous atteignons grâce à un vol de 40 minutes depuis Tahiti.



Nous passons 3 jours à découvrir l'île depuis notre villa située dans la baie de Maroe : sur terre (les marae (lieux de culte sacrés édifiés en plein air dans lesquels se pratiquaient des sacrifices humains), les parcs à poissons (techniques de pêche ancestrale) et les anguilles sacrées de Faie (elles ont de magnifiques yeux bleus, pèsent plusieurs kilos, nous les caressons (sauf Isabelle !) grâce à une offrance de maquereaux en boîte !)) ... 





 


... comme sur mer : avec le bateau fourni avec notre location, nous sillonnons le lagon bleu turquoise pour atteindre des plages désertes et paradisiaques (et c'est là qu'Eugénie enlève pour la 1ère fois ses brassards pour une petite séance de snorkeling)).





Autre découverte de taille : le repas traditionnel polynésien du dimanche midi, le maa tahiti (pua'a chou, poulet fafa, ipo banane, poé manioc, bénitier en sauce curry et tant d'autres) cuit dans un four sous terre toute la nuit avec des pierres de basalte ... Nous adorons les découvertes gastronomiques en voyage mais, là c'était un peu trop pour nous : il faut certainement être tahitien pour l'apprécier à sa juste valeur (difficile, dans ces conditions, de faire terminer leurs assiettes aux filles !). Du coup, nous rattraperons le coup 2 jours plus tard avec un peu de langouste !



Peut-être avons-nous approché de trop près les baleines ? Peut-être que Clémence (aidé par son papa) avait malencontreusement photographié une sirène lors d'un de ses raids photographiques sous-marins ?
Toujours est-il que quelque divinité de la mer (Neptune ? Poséidon ? le commandant Cousteau ?) s'est mise en colère au point de réussir à "corrompre" des fichiers de photos et à nous faire perdre tous nos clichés de snorkeling et plongée de Tahaa, Bora Bora et Rangiroa (et au passage de très beaux couchers de soleil).
Si les fonds et les poissons incroyables de Tahaa et Bora Bora resteront gravés dans notre mémoire seulement et ne pourront être partagés avec les lecteurs de ce blog, Yann, expert informatique ès récupération de fichiers à Papeete, a réussi à retrouver les photos de notre descente de la passe de Tiputa à Rangiroa. Merci à lui !


Tahaa (mercredi 14 et jeudi 15 septembre) :
Sitôt arrivés à Raiatea, nous embarquons directement sur le Tekoa Noa, un beau monocoque de 38 pieds, pour une croisière de 2 jours dans le lagon autour de Tahaa.

Nous sommes royalement accueillis par Hendrick, notre skipper, qui apprend les rudiments de la navigation aux filles, toutes heureuses de pouvoir tenir la barre.
Nous voilà partis pour 48 heures magiques de découverte du lagon : motus, fonds coralliens, coucher de soleil sur Bora Bora, et des spécialités de Tahaa : la vanille et les perles.
Nous retiendrons particulièrement les 2 descentes du Jardin de Corail au motu Tau Tau (des centaines de poissons multicolores, des balistes, des carangues, des murènes de 1m50 que nous croisons dans 1 mètre d'eau) et la visite d'un banc de dauphins qui a croisé notre route au niveau de la seule passe de l'île.









 


Raiatea (vendredi 16 septembre) :
Pour se remettre de nos émotions de navigateurs, certaines profitent de la piscine pendant que d'autres méditent. Mais tout le monde passe par la case école !





La journée commence, sous un temps plus que maussade, par un tour de l’île qui permet de découvrir de nouvelles jolies églises et l’impressionnant marae Taputapuatea au bord du lagon, qui était le centre culturel et religieux de l’ensemble des îles polynésiennes, incluant la Nouvelle-Zélande et les Fidji, et qui est candidat à l'inscription sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Humanité.




Elle se termine, sous le soleil, par une belle randonnée jusqu'au sommet du Mont Tapioi d'où nous pouvons admirer Raiatea bien sûr, Tahaa mais aussi Bora Bora et Huahine.
 
 


Bora Bora (du samedi 17 au lundi 19 septembre) :
Nous atterrissons sur l'ile mythique de Bora Bora et, dès la phase d'approche, nous sommes éblouis par les nuances de bleu du lagon (il paraît qu'il y en a 18 !).



La beauté du lagon se confirme quand nous arrivons dans notre villa située au bord de la plage de Matira de laquelle nous profitons de jour comme de nuit, en kayak ou en paddle.







L’excursion autour du lagon se déroule, une fois n’est pas coutume à Bora Bora, sous des trombes d’eau : dommage pour les couleurs du lagon ! L’arrêt au spot des raies et des requins, bien plus nombreux qu’à Moorea car il y a quelques sardines à la clé, nous permet d’en voir des dizaines de spécimens et de nager avec.
La seule photo qu’il nous restera (prise par Pauline avec son appareil depuis le bateau, car l’afflux de ces grosses bestioles lui avait fait un peu peur !)




Nous terminons notre séjour par une grande première : le baptême de plongée de Pauline !
Un second baptême pour Clémence et un quinzième pour Isabelle et Pierre-Yves (qui en sont désormais à la profession de foi et la confirmation !).
Beaucoup de très beaux poissons : poissons clowns, poissons anges, perroquets, balistes, diodons, tétradons, murènes, carangues, … et de très beaux coraux … mais pas d’archive de l’INA !
Expérience à renouveler pour les photos … et pour le plaisir !

Rangiroa (du mardi 20 au jeudi 22 septembre) :
Nous quittons les Iles sous le Vent et l'archipel de la Société pour faire un saut dans l'archipel des Tuamotu sur l'atoll de Rangiroa.
A la différence des îles que nous avons précédemment visitées, celle-ci, issue d'un volcan plus ancien qui s'est affaissé dans l'océan, n'est constituée que d'un anneau corallien, sans aucun relief, de 80 km de long pour 35 km de large.
Pas de possibilité de voir l'autre côté du lagon, coincés sur une bande de terre de 100 mètres de large entre lagon et océan, nous avons vraiment l'impression d'être au bout du monde : merci à Jeannique et Jean-Louis pour nous avoir incités à nous y rendre !
Rangiroa est célèbre pour sa faune aquatique, en particulier dans la passe de Tiputa au bord de laquelle se trouvait notre bungalow : notre objectif est donc de passer notre séjour dans l'eau dans l'espoir de faire un maximum de rencontres.




Nous voilà donc partis tous les 5 pour une descente en snorkeling dans la fameuse passe. Mais les conditions météo _ beaucoup de houle et un courant sortant (du lagon vers l'océan) _ ne nous permettent pas de plonger au beau milieu de la passe, nous nous "rabattons" donc sur l'Aquarium, un jardin de corail proche d'un motu, en croisant néanmoins quelques dauphins au passage.
 
 
 
 
 
 


Faute de succès dans nos aventures aquatiques, nous profitons néanmoins du festival Farerei Haga qui met à l'honneur les activités traditionnelles des Tuamotu : nous assistons au concours de danses polynésiennes ainsi qu'à celui du tressage de palmes (on aurait dû inscrire les filles car elles avaient le coup de main !).
Nous y croisons Audrey et Sonia, 2 sœurs très sympathiques, qui font, comme nous, un tour du Pacifique (voici leur blog : soautourdumonde.blogspot.com) ... et que nous recroiserons peut-être en Nouvelle-Zélande !











Faisant preuve de persévérance, nous décidons de retenter notre chance dans la passe le lendemain : de bonne heure et de bonne humeur !


Et là, la magie opéra : pas de houle, du courant rentrant, les dauphins sont là et sont disposés à nous accepter à leurs côtés !



Nous avons donc le bonheur de pouvoir nager près de 2 heures au milieu d'eux et de les approcher à quelques petits mètres : les filles sont aux anges ... et nous aussi !
La batterie de l'appareil-photo de Clémence y passe et il n'y a plus de charge pour pouvoir immortaliser nos rencontres en fin de descente avec des requins gris à pointes blanches, une magnifique raie aigle, un napoléon, des balistes, des barracudas et surtout 3 tortues imbriquées (imbriquées c'est l'espèce, elles n'étaient pas en période de reproduction !) en train de manger tranquillement tout près de nous !
Un moment qui restera longtemps gravé dans nos mémoires ("toute ma vie" disait Pauline).







Tahiti (vendredi 23 septembre) :
Retour sur Papeete après 3 semaines de périple d'île en île, nous profitons de cette dernière journée en Polynésie pour recharger les accus, préparer les valises pour nous envoler pour l'immense Australie et faire le point sur notre collection de coquillages polynésiens :

Dernier dîner couleur locale aux "roulottes" (food trucks en tahitien) du port de Papeete :


 
Vol Papeete-Sydney (samedi 24 et dimanche 25 septembre) :
Et oui, nous avons mis 2 jours pour faire Papeete-Sydney à cause d'une escale à Auckland (13h de trajet) mais surtout à cause du franchissement de la ligne de changement de date au milieu de Pacifique. Nous sommes désormais "en avance" de 8 heures sur la France.


Nous rêvions depuis longtemps de venir en Polynésie, ces 3 semaines d'île en île nous laisseront un souvenir impérissable.
Nous en avons pris plein les yeux : les couleurs des lagons, la végétation luxuriante, des fonds coralliens et une faune aquatique incroyables ... et, en particulier, notre rencontre avec les dauphins à Rangiroa.
Nous avons également été très bien accueillis par les locaux : l'ambiance polynésienne, faite de gentillesse et de bonne humeur, ne nous laissera que d'excellents souvenirs de chacune des îles.
Il n'est pas à exclure que nous venions nous y installer dans quelques années (mais pas dans notre appartement de Punaauia !) ... en anticipant bien les contraintes de l'insularité et la distance qui nous sépare de la métropole.